[Terminé] Technologia (Pv.Andrew)

Pour une fois, j'avais l'impression d'être Andrew.
En effet, je crois que c'était bien la journée la plus ennuyante de l'année : aucune cible, aucun travail à effectuer et un temps particulièrement mauvais dehors, c'est à dire aucune occasion d'aller occuper mon temps en faisant une quelconque activité physique pour m'entretenir et surtout... plus de bouquins ! J'avais terminé le dernier la veille et là, j'étais évidemment dans l'incapacité de me rendre à la librairie la plus proche.
Bref, simplement en une demi-journée, j'avais passé mon temps à nettoyer l'appartement, regarder la télévision et m'exercer à l'écriture sous l'emprise d'un manque d'inspiration extrêmement agaçant; j'étais donc là, à simplement penser aux jours actifs qui, malgré leur banalité, prenaient tout leur sens dans ma situation actuelle et rongeaient mon esprit d'une nostalgie sans pareille.

Tout à coup, au fil des publicités qui défilaient sur le grand écran du salon, je vis un produit qui attira mon attention : L'ordinateur.
En effet, travaillant aux côtés d'un fanatique des jeux en réseau ainsi que de toutes les choses qui se rapportaient à l'informatique, j'étais malgré moi constamment informé des nouveautés qui paraissaient au sein de la communauté d'internet sans toutefois vraiment y prêter attention; mais il fallait avouer qu'un système d'exploitation connecté au reste du monde n'aurait pas fais de mal à notre modeste logement et qu'il en valait la peine d'être intrigué.
Décidé à faire quelque chose de ma vie en cette morne journée, je me levais donc du fauteuil afin d'aller récupérer quelques publicités récentes et le compte de mes économies histoire d'appréhender le projet : Andrew n'aurait pas été de trop pour songer à l'obtention d'un ordinateur mais il fallait bien se rendre à l'évidence que vu sa nature évasive, il était difficile de prévoir ses mouvements et surtout, son retour à l'appartement.

- Je suppose qu'un ordinateur portable serait le plus approprié.

Finalement, j'avais repéré quelques modèles qui semblaient relativement confortables dans leur utilisation : bien que je n'étais pas un grand utilisateur d'informatique, il fallait être complètement stupide pour ne pas arriver à prendre en main ce genre d'élément avec un minimum de jugeote et au final, je ne m’inquiétais pas vraiment de l'utilisation du produit mais du service ainsi que du prix que je devrais y consacrer. Limité par la publicité, je notais toutefois les quelques fournisseurs qui, selon moi, semblaient intéressants pour la livraison d'un produit aussi important.. Désormais, c'était à l'anglais qu'il incombait de se rendre à l'appartement afin de donner son avis sur la question.

Une journée de base en apparence, aux alentours du domicile « conjugal » d’Andrew Wilder et d’Eden Raves. C’est une vraie relation de couple, donc, qui a ses hauts et ses bas, ses avantages comme ses inconvénients, même si on ne trouve pas les avantages d’un premier coup d’œil. Il faut chercher, gratter un peu ce dérangement mutuel pour découvrir l’amitié entre les deux agents du Vatican, tous deux ayant leur propre ego.

Andrew revient alors d’une quelconque ronde solitaire visant à vivre sa vie illusoire d’Hérétique, une paire d’écouteurs dans ses oreilles, ses clés en main. Il les met alors dans la serrure avant de les tourner, ouvrant la porte d’un coup.

- MAMAAAAAAAAA, OUUUH OUUUUH OUUUUUUUUUUH ! I DON’T WANNA DIE ! I SOMETIMES WISH I’D NEVER BEEN BORN AT ALL !

Gueulant comme pas possible, l’Anglais se met alors à faire un solo d’Air guitar, accompagnant ses gestes avec des bruits aigus voulant retranscrire la musique en direct. Il jette son sac sur le côté avant de rejoindre la cuisine, ouvrant rapidement le frigo et empoignant une bouteille de jus d’orange. Il la secoue, l’ouvre puis avale rapidement une bonne gorgée de la boisson fraiche, avant de la remettre à l’intérieur.

- I see a little silhouetto of a man, SCARAMOUCH, SCARAMOUCH, WILL YOU DO THE FANDANGO ?! THUNDERBOLT AND LIGHTNING, VERY VERY FRIGHTENING ME ! … Galileo … Galileo .. Galileo Figaro .. MAGNIFICOOO !

Le voisin du dessous tape sur le plafond avec son balai, alors qu’Andrew pose son regard sur son camarade à moitié blasé de la vie. L’Anglais enlève ses écouteurs en lui adressant un grand sourire ; visiblement, il est vraiment de très bonne humeur.

- Tu fais quoi ?

Il fallait dire qu'il perdait pas son temps pour profiter de la journée, Andrew.. Peut-être était-ce ses gènes d'anglais qui faisaient en sorte de l’accoutumer aux temps orageux et aux énormes averses aussi bruyante que désagréables ? Ou alors il était juste stupide. Je vote pour la deuxième !
Enfin le type venait d'entrer dans l'appartement en hurlant un bon air de "Queen", un tapage à faire tomber les murs et faire gueuler les voisins jusqu'à outrance, le tout donnant l'impression qu'un interné du centre psychiatrique le plus proche rentrait de sa balade quotidienne en autonomie. Du coup, après une magnifique entrée en scène dont tout le réseau d'appartement fut témoin, le bougre pénétra le domicile partagé avec un sourire niais et un visage éclairé par la bonne humeur.

Moi ? J'étais toujours dans mes recherches de la technologie, entouré de mon attitude toujours plus morne et assez mélancolique pour forcer au suicide un des personnages de Glee.. Tout ça à cause du mauvais temps et du manque d'activité, car chercher dans des magazines il faut l'avouer, ce n'était pas très constructif en soi. Malheureusement, c'était tout ce que j'avais trouvé pour occuper mon après-midi ! Finalement, voyant le rouquin arriver et ainsi me poser une question rhétorique car il avait la réponse sous le nez, je daignais lui adresser la parole, engageant un combat psychologique entre tragédie et comédie, bonne et mauvaise humeur :

- Je pense qu'il est temps d'acheter un ordinateur, ça pourrait être pratique.

Il s'empressa de rajouter, décrivait l'air interloqué de son colocataire :

- Dis franchement ce que tu penses, j'ai une petite préférence pour les ordinateurs portables.

Bien ! La problématique était posée et tous les acteurs étaient en place, c'était-là le début d'une pièce dans laquelle les avis divergeraient ou convergeraient, mais avec une petite préférence pour l'unanimité si possible.

Bon, certes il pleuvait, mais Andrew avait toutes ses raisons d’être aussi joyeux. Depuis le matin, il était en compagnie de quelques femmes au physique assez agréable, qui lui ont d’ailleurs donné généreusement leur numéro de téléphone. C’est son charme naturel qui opère, on va dire, même si la Périphérie n’accueille pas les plus belles perles du Vatican !

Eden propose donc à son confrère d’acheter un ordinateur, comme quoi que l’appareil serait d’une quelconque utilité pour eux, et qu’il serait temps d’en avoir un… A l’annonce de la nouvelle, Andrew se permet de hausser un sourcil en se rapprochant du bouquin pour s’intéresser à la chose. Plein de modèles, de toutes les tailles et de toutes les couleurs, de l’unité central de salon jusqu’à l’ordinateur portable pour le transporter sans problème.

Andrew est perdu dans tout ça. Il n’a jamais vraiment pris conscience d’utiliser cette technologie, même si son portable est une vraie merveille en lui-même comparé à ce qui se faisait une dizaine d’années avant, et de ce fait il n’a aucune connaissance sur ces ordinateurs.

- Un ordinateur portable ? Pourquoi faire ? Sinon, il y a ces tablettes, là, j’en vois pas mal quand je me balade dans la ville. J’avais entamé la discussion avec une fille qui en avait une, c’est plutôt marrant à utiliser. Tout est tactile ! Ça c’est de la magie, de la vraie. Tu veux changer de photo ? Bam, tu passes ton doigt sur l’écran et ça change.

L’Anglais s’installe alors confortablement dans son fauteuil personnel, mettant ses pieds sur la table basse en sifflotant un petit air. Fouillant dans ses poches, il récupère alors un petit morceau de papier plié en deux qu’il ouvre, puis le tend à son confrère.

- Tiens, tu devrais l’appeler. C’est une fille bien, je pense que tu en as besoin. C’est pas bien de rester à la maison à ne rien faire, tu sais ! Même s’il pleut. C’est le début de la vieillesse, de la retraite, tout ça. Et je m’y connais, réplique-il en ricanant.

C'est vrai, Andrew n'avait pas vraiment l'air de l'anglais type usant de la technologie de manière quotidienne; c'était plutôt un concentré de fainéantise et de culture stérile qui n'aurait jamais l'intention de s'intéresser à des choses nouvelles, préférant toujours se prélasser dans une ignorance utopique. Bref, Andrew assez.. intrigué, s'approcha afin de jeter un regard candide sur l'objet du débat et affirma :

- Un ordinateur portable ? Pourquoi faire ? Sinon, il y a ces tablettes, là, j’en vois pas mal quand je me balade dans la ville. J’avais entamé la discussion avec une fille qui en avait une, c’est plutôt marrant à utiliser. Tout est tactile ! Ça c’est de la magie, de la vraie. Tu veux changer de photo ? Bam, tu passes ton doigt sur l’écran et ça change.

Je crois que ce n'était plus à prouver, Andrew n'avait aucun goût. Pour ma part, j'avais eu l'occasion de m'essayer aux tablettes et également d'en découvrir les fonctionnalités : c'était particulièrement mauvais, un avatar raté d'une miniaturisation d'un ordinateur de toutes sortes. En effet, je n'avais pas l'intention d'acheter cette invention tout droit sortie des limbes de la société de consommation et, hargne au cœur, j'affirmais à Andrew :

- Une tablette ? C'est bien si tu es une jeune fille de quatorze-ans, oui..

Ainsi je tournais les pages du catalogue afin de visualiser l'ensemble des produits et, de ce fait, retrouver l'élément qui m'avait plu quelques dizaines de minutes plus tôt :

- Tiens, tu devrais l’appeler. C’est une fille bien, je pense que tu en as besoin. C’est pas bien de rester à la maison à ne rien faire, tu sais ! Même s’il pleut. C’est le début de la vieillesse, de la retraite, tout ça. Et je m’y connais

Apparemment, Andrew s'était amélioré dans son humour. Enfin, peut-être ignorait-il que les femmes sortaient avec lui par pitié et simplement pour se débarrasser de lui à long terme ? J'avais déjà observé ses techniques de drague, et ça ressemblait bien plus à du harcèlement qu'à un quelconque flirt.

- Tu me met dans l'embarras quand tu te ridiculises ainsi, Andrew. Tu devrais simplement prendre exemple et calmer tes ardeurs lorsque tu te trouves au Vatican, tu seras plus dans "l'ambiance".

Bref, une affaire loin d'être terminée, cette histoire d'achat.

- Ooooh, mais c’est qu’il a ses règles, le petit ! dit-il en riant. Bon, cette histoire d’ordinateur… Tu sais, je n’ai pas vraiment d’avis là-dessus. Je te fais confiance, tu es déjà plus calé que moi sur le sujet. Et puis, ce genre d’engins, c’est la porte ouverte à tous ces maux de société, ces gens qui passent leur vie devant leur écran à jouer à des jeux en ligne… Il y a tellement de choses à faire dehors, pourquoi rester cloîtré ?

Andrew passe sa main dans sa chevelure puis empoigne la télécommande, allumant de ce fait la télévision. Il baisse néanmoins le volume sonore pour continuer de parler avec son camarade, même s’il est maintenant légèrement distrait par l’écran.

- Bon, va pour un ordinateur portable, donc ? Tu t’es renseigné sur les prix, et tous ces machins rapport qualité/prix que la société de consommation nous rabâche à chaque fois ? Dans le pire des cas, on pourrait aller faire un tour dans la ville, il doit y avoir quelques enseignes parlant de ça. Des magasins qui vendent des produits multimédias, ce genre de choses… Il faut bien qu’ils servent à quelque chose, ces moutons.

L’Anglais finit par changer de chaîne pour tomber sur un programme assez marrant, des gens faisant des parcours du combattant au risque de tomber d’une hauteur de 3 mètres de haut dans une mare de boue. Andrew laisse échapper un léger rire alors qu’une candidate tombe.

- C’est stupide.

Andrew semblait donc avoir abandonné l'idée de l'achat d'une tablette et, de ce fait, avait donc opté avec raison pour le format portable d'un ordinateur. Le problème réglé, le bougre se prélassait donc désormais dans son canapé tout en allumant instinctivement la télévision pour observer bêtement les programmes ridicules qui se déroulaient sans-fin.
Toujours dans ma lecture, j'entourais les derniers choix probables et surtout abordables, sachant que notre budget n'était pas extraordinaire, j'essayais donc de calculer la situation dans laquelle un achat de cette envergure nous projetterait. D'un autre côté et bien qu'absorbé par la télévision, Andrew daigna répondre :

- Dans le pire des cas, on pourrait aller faire un tour dans la ville, il doit y avoir quelques enseignes parlant de ça. Des magasins qui vendent des produits multimédias, ce genre de choses… Il faut bien qu’ils servent à quelque chose, ces moutons.

Pas bête, enfin bon vu le temps qu'il faisait dehors.. et puis je n'étais pas vraiment familiarisé avec cette partie-là du Vatican, donc peut-être qu'Andrew allait finalement se rendre utile ? Autant lui demander, dans ce cas :

- Et toi, tu sais où on pourrait trouver ce genre d'équipement-là dans la ville ?

Bon, Eden n’est pas d’humeur à répliquer aux blagues d’Andrew, se contentant simplement d’agir de tout son potentiel pour résoudre ce grave problème posé au duo, binôme, couple : l’achat de l’ordinateur portable. L’Anglais finit alors par abandonner sa joie pour utiliser un registre un peu plus sérieux, empoignant son téléphone portable en main.

- Attends de voir ça ! « Vatican Magasin Multimédia », dit-il lentement à haute voix tout en tapotant sur le clavier de son appareil. Et nous avons … MultiPort, qui est plutôt près de la Périphérie. Si on part maintenant, on pourrait y arriver dans une petite heure, tout au plus. Avec un parapluie, c’est jouable.

Andrew affiche un grand sourire alors qu’il lit les horaires d’ouverture et de fermeture du magasin, montrant les résultats de sa recherche à son ami.

- Et voici ce que ce joli moteur de recherche nous offre : c’est fermé pour l’après-midi. Puis demain, c’est le jour de repos, donc on ne peut pas compter là-dessus. Je suppose que c’est annulé, j’irais dans la semaine pour me renseigner. Si j’y pense.

Il pose finalement son portable sur la table basse, puis perd son regard sur le mur où de nombreuses armes sont accrochées. Une illumination germe alors dans son esprit, le faisant hausser un sourcil ; il tourne sa tête vers Eden Raves.

- Je me posais une question, la dernière fois. J'aimerais bien avoir un fusil de précision, tu sais ces armes qui peuvent te faire tirer de distances incroyables ? Enfin bref, ce n'est pas la question. Tu m'avais dit que tu t'y connaissais en Physique, alors que moi, les Sciences c'est pas du tout mon truc, ha ha ! Il y a un confrère Croisé qui s'y connaissait, il m'avait dit que les balles étaient tirées à au moins 850m/s ! Pour une distance de, je sais pas, deux kilomètres, la balle mettrait combien de temps pour arriver jusqu'à la cible ? Juste par curiosité, hein.

Bon, pour une fois, Andrew était utile. Grâce à son téléphone high-tech éloigné à plusieurs années lumières du mien, il avait donc pu se renseigner sur les magasins multimédias proches ainsi que leurs heures d'ouvertures : je compterais ainsi sur lui pour passer voir ce qu'il en est dans la semaine et, peut-être, nous faire procurer le fameux ordinateur portable tant attendu.
La conversation terminée, je fermais ainsi le magasine et me levais pour m'éloigner de cet étrange personnage et de ses inexorables répliques assommantes, car oui, je savais qu'il allait encore lancer un sujet de conv..

- Je me posais une question, la dernière fois. J'aimerais bien avoir un fusil de précision, tu sais ces armes qui peuvent te faire tirer de distances incroyables ? Enfin bref, ce n'est pas la question. Tu m'avais dit que tu t'y connaissais en Physique, alors que moi, les Sciences c'est pas du tout mon truc, ha ha ! Il y a un confrère Croisé qui s'y connaissait, il m'avait dit que les balles étaient tirées à au moins 850m/s ! Pour une distance de, je sais pas, deux kilomètres, la balle mettrait combien de temps pour arriver jusqu'à la cible ? Juste par curiosité, hein.

Je pensais trop tard, apparemment. Il s'était donc lancé dans un sujet de sciences par rapport à ses instruments de mort adorés et de toute leur logique technique. Moi ? J'en avais pas grand chose à foutre, enfaite. Ainsi, je lui donnais une réponse toute faite afin qu'il me lâche la grappe :

- La vitesse de la balle décroît sur cette distance, donc peu importe.

Ainsi je quittais la salle tel un héros romanesque, triomphant à l'aide d'une réplique clairement empreinte de toute la motivation de ce monde.

Le sujet est clos, enfin ! Et avec ça, Eden semble vouloir s’éclipser au plus vite et ainsi laisser de la place à son confrère, qui n’est autre qu’Andrew. Le Paradis sur terre n’est pas quelque chose de si impossible à avoir, quand on peut poser son regard sur ce genre de situation.

Le verdict est donc tombé : l’Anglais se chargera de ce problème. Ça lui permettra de se balader encore une fois dans la ville, ce qui ne lui déplait pas, bien au contraire ! Le Vatican a un côté joli, droit, peut-être grâce (ou à cause) des récentes actions d'Alexandre IX, et de cette idéologie qui s’est transmise de famille en famille. Une ville remplie de moutons, comme le dit si bien Andrew, mais une ville ordonnée.

- La vitesse de la balle décroît sur cette distance, donc peu importe.

Eden ne se mouille pas vraiment. Après tout, leur amitié est vraiment quelque chose d’unique ; ce n’est pas vraiment un échange de bons procédés vu qu’il n’y a pas vraiment d’échanges, mais le courant semble quand même bien passer. Ils se supportent, quoi.

- Je plains celui qui vit avec lui, vraiment, dit-il en soupirant.

Et voilà. Avec sa sortie, l’Islandais laisse le son réduit de la télévision qui montre un nouveau candidat brisant sa propre estime, faisant une mauvaise chute vers la mare de boue. Des rires rajoutés sont envoyés, puis la scène passe sur un autre candidat.

*Bon. J’ai du temps libre, autant que j’en profite pour m’exercer. Ce n’est pas en restant devant la télévision que je pourrais surpasser les Saints.*

Fin du RP :